Mercredi le 6 décembre 2011, le lancement officiel des nouveaux domaines .XXX a eu lieu, avec des résultats apparemment mitigés. Selon les chiffres du Registre ICM, il y a eu plus de 55 000 nouveaux domaines .XXX d’enregistrés dans les 24 premières heures de disponibilité générale. Ce qui porte le nombre total d’enregistrement à environ160 000 depuis la période de pré-lancement. Pourtant, c’est plutôt l’identité des gens qui acquièrent ces domaines qui est révélateur de ce que l’avenir pourrait nous réserver.
Bien que les nombres exacts ne soient pas disponibles, l’ICM semble croire qu’un grand nombre de domaines ont été enregistrés, non par les propriétaires de sites pour adultes, mais par des sites Web grand public qui cherchent à protéger leur image de marque contre la contrefaçon futures de l’industrie du divertissement pour adultes. En tant que tel, ICM pense que beaucoup de ces domaines nouvellement enregistrés ne pointeront jamais vers un véritable site Web. Les propriétaires s’accrocheront tout simplement à eux pour empêcher l’industrie du divertissement pour adultes de se les procurer plus tard.
Quant à ceux qui exploitent des sites Web pornographiques, des poursuites ont été déposées par leurs avocats, alléguant que l’ICM et l’ICANN se livrent à des pratiques commerciales déloyales. Même s’ils gagnent le procès, l’industrie du sexe ne semble pas susceptible de sauter dans l’engouement des noms de domaine .XXX de sitôt en raison du fait qu’ils pourraient éventuellement nuire à leur entreprise. Ils comptent beaucoup sur l’aspect incognito des domaines pour les utilisateurs d’Internet pour les attirer sur leur site. S’ils sont contraints d’utiliser exclusivement l’extension de domaine .XXX, il est probable qu’ils vont perdre une quantité significative de téléspectateurs.
Purement du point de vue des revenus, les nouveaux enregistrements de noms de domaine ont généré plus de 3 millions de $ US pour l’ICM. Une partie de cet argent sera reversée à la Fondation internationale pour la responsabilité en ligne et leur lutte pour contrôler la prolifération de la pornographie sur Internet.